Jusqu'à maintenant, celles et ceux connaissant le système CàlT (ICI) n'auront pas été dépaysés avec cette adaptation à l'univers livresque. Et c'est avec la forme de narration que j'aimerai vraiment faire de ULUJ une création à part entière. Il vous sera bien entendu possible de pratiquer ce jeu de rôle de manière classique, avec un Narrateur ou une Narratrice attitré, vous faisant subir les pires tourments, riant intérieurement aux éclats, tout en montrant sa meilleur poker face. Cela est possible oui.
Mais pourquoi ne pas utiliser le médium du livre à fond? Je m'explique. ULUJ est conçu pour transposer les romans que nous aimons en univers jouables, cela pour une ou plusieurs sessions, avec une bonne dose d'improvisation et, si possible, en employant une narration partagée - j'y reviendrai rapidement - mais si en prime, nous pouvions puiser dans la substantifique moelle des récits dont nous nous inspirons? Plutôt que de créer de toute pièce, nous ouvrions le livre, pour en lire des passages. Cela permettrai de poser une ambiance, pour celles et ceux ayant lu cette œuvre, de retrouver le frémissement de scènes bien connues, et pour les autres, de placer leurs personnages dans des situations surprenantes.
A partir de cette idée, deux solutions possibles; Laisser au Narrateur/ à la Narratrice tout le boulot de lecture - comme d'habitude donc - il sera alors possible de préparer une multitude de marque-page colorés afin de sélectionner les passages correspondants aux ambiances et aux scènes prévues durant la session. Plutôt qu'avoir ainsi une visée purement descriptive, la lecture de passages de l’œuvre sera propice à poser une atmosphère, le classique "que faites-vous?" sera ensuite posé.
L'autre solution pour employer utilement un roman durant la session de jeu me semble être celle de la narration partagée. Chacun.e est alors libre d'employer l’œuvre afin de donner de la force, ou plus simplement une certaine tonalité, à ses propres interventions. Bien entendu, les livrovores passionné.e.s pourront citer par cœur les tirades de leurs ouvrages préférés, mais une manière amusante de jouer avec le livre serait justement d'ouvrir ce dernier sur une page au hasard, et lire un passage nous accrochant l’œil. C'est en effet une autre forme de mécanique aléatoire, remplaçant le dé. Après lecture d'un passage, libre à chacun.e d'interpréter les mots et faire réagir son personnage en conséquence.
Il existe bien entendu une troisième option d'usage du roman durant une session de jeu de rôle, elle consiste à bien viser celui ou celle venant de nous faire une crassouille, et lui lancer vigoureusement le tome de 1800 pages au menton. Je ne préconise pas cet usage, bien entendu, tout en sachant qu'il est dans tous les esprits de celles et ceux qui souhaiteront expérimenter ces différentes pistes narratives.
Cette idée me plaît beaucoup, surtout la troisième option!
RépondreSupprimerAdepte de la troisième solution, comme tu t'en doutes.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'idée. A savoir si cela sera applicable.
RépondreSupprimerUne très bonne idée je trouve, en particulier celle de choisir au hasard un passage.
RépondreSupprimerC'est une bonne idée, la lecture de passage au hasard.
RépondreSupprimerJ'aime bien ces idées, mais ce n'est pas comme cela que nous jouons, j'espère arriver à faire changer ça!
RépondreSupprimerAvec Gaiman comme modèle, ça ne peut qu'être bien!
RépondreSupprimerTop.
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